Entretien avec Gwénaël Lanne-Petit, référent Jeunes

L’avenir des équipes de France, véritable vitrine du savoir-faire français, se prépare bien en amont des grandes échéances internationales. Pour l’athlétisme handisport, le référent jeunes est Gwénaël Lanne-Petit et il a la lourde tâche de préparer les jeunes pousses aux futures joutes du haut-niveau. Il nous révèle sa recette en deux parties, voici la première.

Quel est le contenu de votre rôle au sein de la commission et depuis combien de temps êtes-vous à ce poste ?

Je suis le référent jeune de l’athlétisme handisport depuis 2011. Ce rôle est exclusivement bénévole. Je ne travaille pas seul puisqu’une équipe m’entoure avec notamment Céline Thonnet, qui me seconde depuis cette année, et une équipe technique qui m’aide également sur l’encadrement et le suivi.

Quelles sont les actions concrètes que vous avez à développer ?

J’ai pour mission la détection et le suivi des jeunes de moins de 20 ans, afin de leur donner les moyens d’atteindre le haut-niveau. En espérant que leur potentiel corresponde au haut-niveau international. Je dispose de moyens de détection et de suivi. J’ai également en charge la mise en place d’outils pour tous les acteurs du handicap. La détection consiste à être présent sur les événements nationaux et locaux afin de repérer les potentiels et d’échanger avec les personnes présentes. Tous les suivis (JAP, Avenir, Espoir) ne s’organisent pas de la même manière mais le fil rouge est de mettre à disposition tous les moyens pour progresser dans les meilleures conditions. Cela va de la recherche de structures à l’organisation de regroupements.

Quels sont les actions à mener d’ici 2016 et 2020 ?

Même si je crois toujours à la perle rare au détour d’un évènement, comme cela a été le cas en 2012 avec Mandy François-Elie, les objectifs ne sont plus vraiment tournés vers 2016 car c’est déjà demain. Je fonce sur 2020, avec la détection, les stages JAP, le suivi espoir et les bons ingrédients qui seront renforcés au fur et à mesure des années. Il faut savoir qu’un athlète arrive à maturité athlétique après environ dix ans de pratique. Je me fixe sept ans maximum dans un suivi donc il vaut mieux s’y prendre avant et anticiper les échéances.

Où en est la politique « jeunes » développée actuellement ?

A ce jour, avec le projet fédéral Puissance 20, la politique « jeunes » s’est renforcée afin d’être plus efficace sur la détection et le suivi. Cette politique doit encore évoluer, notamment dans les DOM-TOM où un réel potentiel existe.

Il faut préciser tout de même que la politique « jeunes » a toujours existé au sein de l’athlétisme handisport. Cela a permis de développer une réelle réactivité et d’avoir du recul sur les actions demandées comme les tests de détection, les conditions d’entrée sur un suivi espoir ou le challenge national. Cette expérience a permis à ces trois derniers outils d’être opérationnels cette année.

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