Dubaï au mois de novembre c’est 35° environ. Un peu chaud non pour mettre un athlète en action dehors ? « C’est un faux débat, insiste Julien Héricourt, directeur sportif de l’athlétisme Handisport français, les conditions seront les mêmes pour tout le monde alors ne commençons pas à trouver des excuses. On est prêt ou on ne l’est pas. Si c’est pour penser ainsi avant même de s’envoler, autant rester à l’aéroport ». Au moins, on ne reposera plus la question.
Mais alors que vont faire et que vont chercher nos Bleus sous les latitudes moyen-orientales à cette époque de l’année ? Au pays de l’or noir, y aurait-il autre chose à gagner ? « Une médaille d’or et un état d’esprit, cela m’irait bien, nous dit Julien Héricourt. Il y a deux ans aux mondiaux de Londres, un titre nous avait fait défaut (4 argent, 4 bronze), j’ai donc envie de voir une Française ou un Français sur la plus haute marche. Cela nous permettrait également de rester sur la bonne dynamique des championnats d’Europe de Berlin l’année dernière (39 médailles dont 17 en or). Mais attention, je ne tirerai pas de bilan définitif à la fin de ces mondiaux, que le compte de médailles y soit ou pas. Ne nous trompons pas de rendez-vous ».
Les Jeux Paralympiques de Tokyo vont avoir lieu dans moins de dix mois maintenant, et c’est le vrai rendez-vous de la planète athlétisme Handisport qu’on le veuille ou non. Bien sûr, ces mondiaux se veulent être un bon « Data » pour voir où en est le collectif Tricolore, pour aller chercher des quotas (un top 4 = un quota), et pour cultiver cet état d’esprit si cher au staff qui a merveilleusement fonctionné en Allemagne en 2018. « On emmène 28 athlètes plus 3 guides, cela fait très longtemps que la France n’avait pas emmenée une telle délégation. Cela prouve la valeur des athlètes mais également la volonté d’ouvrir le groupe pour que les jeunes s’intègrent plus rapidement au collectif France, que les plus anciens transmettent encore mieux, que tout le monde vivent de vrais moments de vie. Ce n’est pas palpable, ça ne rentre pas dans les bilans comptables mais cela prépare aux échéances futures comme Tokyo 2020 et Paris 2024 » conclut le DS.
On attend donc de cette équipe de France, de la vaillance, du talent, de la pugnacité, de la solidarité pour bâtir, mais aussi de belles performances qui peuvent amener du métal précieux à nos Bleus, histoire de ramener des souvenirs de Dubaï. //Renaud Goude
La sélection :
Les 6 féminines :
1/ Mandy Francois-Elie T37
2/ Manon Genest T37
3/ Angélina Lanza T47
4/ Laure Ustaritz T37
5/ Rose Vandegou F41
6/ Typhaine Soldé T64
Les 22 messieurs :
1/ Timothée Adolphe T11
2/ Jean-Baptiste Alaize T64
3/ Valentin Bertrand T37
4/ Nicolas Brignone T53
5/ Julien Casoli T54
6/ Thierry Cibone F34
7/ Renaud Clerc T37
8/ Alexandre Dipoko-Ewané T47
9/ Pierre Fairbank T53
10/ David Gerber T13
11/ Redouane Hennouni T38
12/ Clavel Kayitare T42
13/ Trésor G. Makunda T11
14/ Ronan Pallier T11
15/ Dimitri Pavadé T64
16/ Louis Radius T38
17/ Moussa Tambadou T37
18/ Badr Touzi F42
19/ Marcelin Walico F57
20/ Axel Zorzi T13
21/ Arnaud Assoumani T47
22/ Dimitri Jozwicki T38
Les 3 guides :
1/ Emeric Chattey
2/ Bruno Naprix
3/ Jeffrey Lami
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