Marcel Hug remporte le Marathon de Paris

Grand favori après avoir glané cinq médailles dont quatre en or aux championnats du Monde IPC l’an dernier à Lyon, Marcel Hug s’est logiquement imposé à Paris pour sa première participation. Il devance son compatriote Heinz Frei, double vainqueur en 2010 et 2011, alors que Denis Lemeunier, vainqueur en 2013, a pris une belle troisième place.

La course handisport fauteuil n’a jamais été aussi relevée à Paris. Avec au départ l’actuel leader mondial de la discipline, Marcel Hug, le recordman du Monde de la discipline Heinz Frei, sans oublier les Français Denis Lemeunier ou Pierre Fairbank. Et le grand favori Marcel Hug a assumé son statut, plaçant une banderille à 10 kilomètres du but. « Les conditions étaient bonnes, mais j’ai trouvé le parcours difficile avec les pavés » soulignait le Suisse, tout sourire et dégoulinant de sueur une fois la ligne d’arrivée franchie. Il a réalisé le deuxième meilleur chrono sur le macadam parisien, en 1h29’ et quelques, après les 1h28’05’’ du Français Joël Jeannot en 2003. Ce sont les deux seuls athlètes à avoir franchi les 1h30’.

Violentes accélérations

De son côté, Denis Lemeunier a pris une très belle troisième place pour son 94e marathon (!) Vainqueur l’an dernier, il ne s’attendait pas à monter sur le podium, au regard de la très forte densité d’athlètes au départ. « Il n’y avait que des gars très forts. On s’est retrouvés dans un groupe de 10. C’était une course tactique. Par moment, ça allait très vite, puis ça temporisait. On doit subir ces à-coups violents. Vu le plateau qu’il y avait, je suis très satisfait » glisse Denis Lemeunier, qui a glané la 3e place au sprint. « C’est la 17e fois que je fais Paris et je connais bien le parcours. J’ai attaqué de loin dans la dernière ligne droite, car je sais que sur les pavés, ça ne rend pas beaucoup et c’est difficile de doubler ». Lui qui expliquait ambitionner la barre des 100 marathons avant de stopper sa carrière s’est peut-être avancé un peu vite… « Quand ça roule comme ça, on se dit qu’il y encore de belles choses à faire » sourit-il. Comme à Londres dès la semaine prochaine où le plateau sera « encore plus relevé ».

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