La Brestoise Léa Mazza, agée de 15 ans, est en train de vivre sa première année de compétition. Elle a en effet pris part dernièrement aux Championnats de France Interclubs et aux Championnats de France Open. Avec succès, puisqu’elle a obtenu son ticket pour les Championnats d’Europe des jeunes, qui se tiendront en Croatie du 15 au 17 juillet.
« C’était cool, ça c’est bien passé. Ça m’a fait découvrir le niveau de l’athlétisme fauteuil. Ça me pousse à faire d’autres compétitions et à m’entraîner plus. Cette expérience a été de la découverte et de la motivation ». Voici comment Léa, qui va bientôt passer le brevet, résume les dernières semaines écoulées pendant lesquelles elle a participé pour la première fois à des compétitions au plus haut niveau français. « Aux Interclubs, je me suis qualifié sur 100 m et 200 m pour les Championnats d’Europe des jeunes, poursuit-elle, ravie. C’est ma première année, et j’ai déjà de grosses compétitions, qu’est ce que ça va être plus tard ?».
Ce qui est encore plus étonnant, c’est que la jeune Brestoise ne pratique l’athlétisme que depuis 2 ans. « J’ai commencé aux Jeux de l’Avenir 2013, avec un fauteuil de basket, raconte la jeune championne. Quelqu’un m’a dit qu’il y avait une exposition avec des fauteuils de course, j’ai été voir avant d’essayer un peu plus tard lors d’un stage. J’ai ensuite trouvé un club et un entraîneur. »
Les entraînements, critère de réussite
Et son premier entraîneur est loin d’être inconnu : un certain Denis Lemeunier … « Il m’aide beaucoup, avoue Léa. J’ai commencé avec lui, avant que le club forme quelqu’un pour m’accompagner. Denis passe de temps en temps pour voir comment ça se passe. » Léa Mazza présente aussi une affection pour un autre grand champion français. « J’aime bien Julien Casoli, sourit-elle. Je l’ai croisé aux France et aux Interclubs. Il est sympa, il m’a même aidé à Charléty quand j’avais un problème avec mon fauteuil. »
Pour expliquer cette réussite, Léa met en avant les entraînements. « Je m’entraîne désormais 3 fois par semaine. Et puis je me sens à l’aise en athlé», explique t-elle. Mais la Bretonne garde surtout la tête froide. « Je ne me projette pas trop dans l’avenir. Je préfère voir comment ça se passe au jour le jour. » D’autant plus que la jeune athlète souhaiterait travailler dans le recherche et les laboratoires …
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