Il faisait froid sur la ligne de départ ce dimanche matin 14 avril à 8h06. Un petit 2° accueillait les athlètes fauteuils impatients de prendre le départ le long de l’avenue des Champs-Elysées. Dès le coup de feu du starter, Julien Casoli se montrait aux avant-postes en compagnie du Suisse Heinz Frei, du Russe Gritsenko et du Britannique Hall. Rapidement ce quatuor se détachait du peloton dans les rues de parisiennes et tous les observateurs pouvaient penser que les quatre hommes allaient faire un bout de chemin ensemble.
Mais Julien Casoli en décidait autrement en partant seul dès le 4e km, laissant ses partenaires de départ se jauger pour les accessits. Pendant 38km, le Français de 36 ans a donc roulé en solitaire à belle allure sous les encouragements du public parisien, quelque peu frigorifié mais bien présent. Toujours à la relance, concentré, bien placé dans sa recherche de vitesse, le meilleur spécialiste français a donc remporté son troisième marathon de Paris, dans un temps d’1h36’57’’, un chrono moyen dû au froid et au manque de bagarre pour la victoire, mais l’athlétisme n’est pas qu’un sport de « temps » mais aussi de place faut-il le rappeler.
C’est Heinz Frei qui, à 61 ans, décroche la deuxième place de la course alors que pour sa première participation parisienne Gritsenko monte également pour le podium.
A noter, la septième place au classement de la Néerlandaise Nikita Den Boer, seule concurrente au départ, en 1h56’05’’.
Texte : Renaud Goude
Photo : Florent Pervillé
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