Comme des chefs ! Bravo les Bleus !

On n’écrit pas un article pour ne faire que des compliments loin de là, mais sur ce coup-ci que dire de négatif ? Honnêtement rien ! Ils se sont débrouillés comme des chefs !

Avec le titre samedi de Timothée Adolphe sur le 400m T11, après celui du 200m, le bronze de Moussa Tambadou à la longueur T38, un an après sa médaille d’argent mondiale au poids, la deuxième place de Louis Radius sur le 1500m T38 et l’argent du relais 4x100m T11-T13, les Bleus ont terminé cet Euro avec 20 médailles, 8 titres et une 6^e place au bilan des nations. La 5^e place occupée par la Finlande aurait été prise si Pierre Fairbank n’avait pas été disqualifié de manière litigieuse de sa 1^re place sur le 400m T53 mais on ne refait pas l’histoire. Et puis on ne peut que se réjouir du très bon comportement de cette équipe resserrée (19 sélectionnés), savant mélange de jeunesse et d’’expérience, présente dans bon nombre de catégories de handicap et d’épreuves, ce qui n’est pas le cas de tous les pays.

L’athlé français confirme ainsi qu’il faut continuer de compter avec lui pour les échéances futures notamment les mondiaux qui se dérouleront à l’automne 2015 au Qatar, qualificatifs pour les Jeux Paralympiques de Rio en 2016.

Derrière un « Big Four » continental intouchable composé de la Russie, l’Ukraine, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, la France se maintient ainsi au sommet de la hiérarchie européenne, condition obligatoire pour aller chercher un top 10 mondial dans les deux ans à venir, objectif ambitieux mais réalisable.

Julien Héricourt, Directeur Sportif de la commission d’athlétisme :

« On est vraiment satisfait de cette compétition qui confirme le mouvement amorcé aux mondiaux de Lyon l’année dernière. Les 8 médailles d’or montrent que nos athlètes savent gagner et pas seulement se contenter des places d’honneur, il y a du mental dans ce collectif. Je suis également satisfait de l’esprit de groupe qui a régné tout au long de la compétition, ce n’est pas le moins important. On ne va s’emballer pour la suite, une compétition européenne n’est pas une compétition mondiale mais la densité et le haut-niveau était au rendez-vous à Swansea et il est toujours difficile d’aller chercher une médaille ».