Clap de fin…

Que retenir de ces sixièmes mondiaux ?

Il y a tellement de chiffres et d’émotions qu’il n’y a pas la place pour tout écrire.

Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait chaud, très chaud sur le Stade du Rhône durant toute la compétition. Cela n’a pas empêché les athlètes de battre 52 records du monde et un nombre incalculable de records du championnat. Tout comme cela n’a pas empêché tous les bénévoles de tenir magnifiquement leurs rôles quel que soit le domaine dans lequel ils étaient missionnés, notamment au village de sensibilisation, et tout cela, on ne le répètera jamais assez, sous un soleil de plomb.

Parmi toutes les performances, on retiendra à la volée les 20?66 d’Alan Oliveira (BRE, T43) sur le 200m, les 7m95 de Markus Rehm (ALL, T44) à la longueur, les 6 titres de Tatyana McFadden (USA, T54), les 5 de Marcel Hug (SUI, T54) et de Raymond Martin (USA,T52), les 2m13 de Maciej Lepiato (POL, T44) à la hauteur.

Le choix est subjectif et limité et ils montrent bien le niveau de la compétition. Mais médailles ou non, tous les athlètes ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et montrer qu’ils étaient des sportifs avant tout.

Côté tricolore, le bilan est de 14 médailles dont trois en or. Cette équipe de France a su faire lever les spectateurs, on parle de 40000 sur la semaine, et a montré qu’elle avait du talent. Attention à ne pas l’éparpiller d’ici les jeux de Rio 2016.

Du côté de l’organisation, il a fallu gérer la grosse chaleur et divers détails mais pas d’accrocs notoires. Du moins ils ne se sont pas vus de l’extérieur, alors mission remplie.

Chacun repartira de Lyon certainement avec des images pleins les yeux, des moments rares en mémoire, et du sommeil à rattraper. C’est cela aussi un championnat du monde.

Le sport et le partage ont ainsi rythmé dix jours intenses qui ont demandé près de deux ans de préparation.

C’est passé vite…

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