Championnats de France Open : 9 au 10 juin, Paris Charléty

Championnats de France Open : 9 au 10 juin, Paris Charléty

Les 9 et 10 juin prochains, le premier championnat de France Open d’athlétisme va voir le jour. Deux jours de compétition nationale et internationale, en présence de l’élite française et de nombreux athlètes étrangers. Ajoutez à cela des jeunes venus disputer la finale du Challenge des Jeunes athlètes handisport, un village découverte destiné à échanger et sensibiliser, et vous avez de quoi passer deux belles journées dans l’enceinte du stade Charléty à Paris. Novateur pour un championnat, ce format de compétition pourraient susciter quelques questions « directes » de la part de ceux et celles qui le découvrent ! Julien Héricourt, directeur sportif de l’athlétisme handisport, a bien voulu se prêter à ce jeu en répondant précisément à toutes ces possibles interrogations.

Pouvez-vous nous expliquer la notion de championnat de France Open ?

Cette compétition est ouverte aux internationaux pour augmenter le niveau d’adversité dans l’ensemble de nos épreuves. Les titres de Champion de France seront toujours décernés dans les catégories debout et fauteuil, et des récompenses honorifiques seront remises aux étrangers.

Organisé sur deux jours, en pleine semaine, c’est un format inhabituel !

Le format d’un Championnat de France c’est deux jours. Il est évident que pour les athlètes ce n’est pas pratique de se libérer en semaine, bien que la compétition soit inscrite à notre calendrier depuis le début de la saison sportive. Nous avons prévu trois temps forts dans le programme. La session du mardi soir de 17h à 21h, le mercredi matin de 11h à 13h et le mercredi après-midi de 15h à 18h. Les athlètes seront au rendez-vous tout comme le public. D’autres exemples dans d’autres sports fonctionnent très bien.

Une compétition jeune est programmée au coeur de cette compétition, pourquoi ce choix ?

C’est l’occasion pour nous de mettre en lumière notre politique de développement avec le lancement cette saison du Challenge des Jeunes Athlètes Handisport. Paris est l’étape ultime de ce Challenge, la grande finale. Les meilleurs jeunes passés par les phases régionales seront invitées à Charléty. Mettre cette compétition au milieu des Championnats, va permettre aux jeunes de profiter d’un évènement unique, de se confronter à d’autres jeunes et de côtoyer des athlètes de haut niveau avec qui ils pourront échanger. Le challenge se déroulera de 13h à 15h. L’occasion d’avoir un programme continue sur la journée mais aussi permettre aux athlètes et au jury de souffler un peu le temps du déjeuner.

Le stade Charlety est une référence dans le domaine de l’athlétisme, mais pensez-vous que son rayonnement soit national, voire international ?

Le Stade Charléty est un stade mythique, le temple de l’athlétisme en France. Les installations sportives vont permettre aux athlètes de faire de belles performances. Et, Paris est un lieu de passage quasi obligé pour les athlètes provinciaux qui souhaitent se rendre aux quatre coins de la France. Charléty est accessible depuis la route et desservi par de nombreux transports en commun. Pour les athlètes étrangers le nom de Paris associé au stade Charléty est un bon produit d’appel. Pour finir, la grande majorité de nos athlètes licenciés en compétition sont franciliens et nombreux sont ceux qui s’entraînent sur la piste de Charléty avec le Paris Université Club. Je pense notamment à Timothée Adolphe.

Les Mondiaux auront lieu en octobre, ces championnats de France ne clôtureront donc pas le chemin de sélection ?

Nous souhaitons de faire de Paris Charléty un évènement Grand Prix IPC en 2017. La Suisse, l’Allemagne et l’Italie rendent Open leurs Championnats Nationaux tout en étant Grand Prix IPC et cela fonctionne très bien. Nous n’inventons rien, mais nous allons proposer plein de surprises pour le public, notamment sur le Village Handisport Découverte qui se tiendra sur le parvis du Stade Charléty. Pour les athlètes nous offrons une belle opposition internationale, pour le public nous offrons un beau spectacle sportif.

Renaud Goude – Correspondant sportif

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